Mes vacances à la Réunion

Publié le par Janick Lebon

Mes vacances à la Réunion

 

Photo : Janick :« Je suis dans la serre de Georges, à Bois de Nèfles Saint-Paul ».jani

 

            Du 7 au 23 octobre 2009 nous avons passé des vacances à la Réunion. Eliane, ma femme, a mieux voyagé que moi à bord de cet avion de la compagnie Air Austral. Le service au cours du voyage a été exemplaire ; je dirai mieux qu’avec les compagnies Corsair et Air France.

            Nous sommes arrivés à la Réunion le jeudi 8 octobre à 7 heures du matin, heures locales. Nous avons passé la première journée à nous reposer chez Cécile et Georges, à Bois de Nèfles Saint-Paul ; les deux jours suivants, vendredi et samedi, Nicol nous a invités à visiter le cirque de Salazie. Nous avons couché en chambre d’hôte et nous y avons pris aussi le dîner. Il pleuvait, mais cela nous ne a pas trop découragés. Nous sommes allés au pied d’un piton qui est placé au cœur du cirque – le Piton d’Anchaing, un Haut-Lieu de marronnage – que Benjamin et Marie-Pierre, Gaby ainsi qu’un couple de Bretons, sous la conduite de Cécile, Georges et Nicol ont escaladé il y a deux ans. Après une bonne nuit de sommeil, nous avons fait la route du retour vers Bois-de-Nèfles Saint-Paul samedi matin (nous avons retrouvé chez Cécile et Georges notre premier point d’appui).

            Le lundi matin, nous avons loué une « Twingo » neuve pour faire route vers le Tampon – notre deuxième point d’appui, dans le Sud de l’île). Nous avons bien voyagé, car les quatre voies de la route des Tamarins nous ont facilité la tâche. Un bel ouvrage qui traverse à mi-hauteur l’Ouest et le Sud-Ouest de l’île, une partie très fréquentée en raison des plages, et qui nous a permis de gagner du temps.

            Une fois au Tampon, plus exactement aux « Trois-Mares » où habitent Rudy (ma sœur aînée) et Jean, son mari, nous sommes allés visiter les Florilèges au centre-ville (pour ce qui est des fleurs il y en avait pour tous les goûts). La ville était très embouteillée, et les voitures passaient difficilement pour arriver sur le lieu de l’exposition. Il y avait des orchidées de partout, dans tous les stands.

            Pendant notre séjour chez Rudy et Jean, Josiane (une amie de la famille, qui fait vraiment partie de la famille) et qui habite tout à côté, nous a offert le restaurant dans un cadre extraordinaire, le Sud sauvage. Mais avant de nous mettre à table, nous avons eu le plaisir de découvrir l’étendue d’une coulée historique, le volcan s’était surpassé cette année-là. Je crois qu’elle date de 2 à 3 ans ; et la chaleur qui se dégageait de cette épaisse couche de laves nous a surpris. La route qui traverse la coulée dans toute sa largeur n’est pas du tout sûre : Elle peut s’effondrer à tout moment.

            Rudy et Jean nous ont emmenés ensuite à la Plaine des Cafres, sur les hauteurs du centre-ville du Tampon, dans un restaurant de ce coin de la campagne qui est devenu aujourd’hui une ville. J’ai voulu goûter à un plat typiquement réunionnais, le boucané (de la viande de porc fumée) au petit jacques (le fruit du jacquier qui avant sa maturité est utilisé ici comme légume d’accompagnement), mais quel malheur ! on m’a servi un plat de petit jacques avec seulement deux morceaux de boucané. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire la remarque à la serveuse ; j’attends la réponse aujourd’hui encore.

            Au cours de ces vacances dans le Sud de l’île, Josiane nous a emmenés à Saint-Pierre, la 2e ville de la Réunion, à la fête de la lumière (Le Dipavali), organisée par les Réunionnais d’origine tamoule. C’était vraiment beau ! Devant chaque char illuminé, il y avait des tambours dans un bruit étourdissant, et derrière les joueurs, une brouette remplie de braises qui servaient à tendre la peau des tambours. Puis, ce fut le défilé des tamouls avec femmes et jeunes filles drapées dans leurs saris. Il y avait cinq chars décorés, de divers styles. Un feu d’artifice était programmé, mais devant l’heure tardive, nous avons préféré regagner les « Trois-Mares ».

            Finie la fête, et le lundi 19 octobre, ce fut le retour à Bois-de-Nèfles Saint-Paul. Nous avons utilisé les derniers jours pour aller à la plage et se baigner dans l’Océan Indien.

            Le 23 octobre, nous avons quitté l’Ile de la Réunion vers 23 heures trente ; et quand l’avion a décollé, je me suis mis à pleurer. Quitter son pays, cela fait toujours mal au cœur. Enfin je reviendrai dans quelques années.

Publié dans janick.lebon

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